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fcplume
25 mars 2018

"Sans elle" ... "Avec elle"

 

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Ce qu'en dit l'éditeur:

Avec elle, de Solène BAKOWSKI et Sans elle, d’Amélie ANTOINE, deux romans pour un projet commun.
Un point de départ identique pour deux histoires distinctes qui peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre.
Une même famille, une même situation initiale, mais un événement qui vient tout bouleverser.
Pour tous ceux qui se sont un jour demandé : Et si un seul détail de ma vie avait changé, est-ce que tout aurait été radicalement différent ?
Pour tous ceux qui aiment voir les deux faces d’une même pièce.

 Sans elle d’Amélie Antoine

 Il était une fois une famille heureuse et unie.

Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elles se volatilise brutalement.Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.

 

« On ne sait jamais ce qui se passe au sein d’un foyer, derrière les murs d’une maison semblable à des dizaines d’autres. On ne connaît jamais l’intimité, les secrets, les travers d’une famille que tous pourraient jurer ordinaire, ordinaire à pleurer. Un pompier respecté de ses collègues, une coiffeuse efficace et appréciée de sa clientèle, deux gosses adorables, une maison avec un jardin et une balançoire, tout ça, c’est seulement la façade, la surface, la partie émergée de l’iceberg. »

 

Ma cote: 6/10

Mon avis:

« Avec elle » et « Sans elle », deux faces d’une même histoire de famille … à ceci près que ‘Si le lacet n’avait pas été renoué…’

Pari un peu fou ? Défi lancé entre copines ? Jeux d’atelier d’écriture ?  Idée de marketing d’un éditeur ? Allez savoir le moteur réel de ce coup double tenté - et réussi -  par Amélie ANTOINE qui signe « Sans elle » et Solène BAKOWSKI à qui on doit « Sans elle ».

La règle du jeu est simple : une même famille ordinaire qui évolue au quotidien comme tant d’autres. Les jours s’enchaînent, la banalité des actions qu’impose l’existence ne soulève aucune question relative à ce qui aurait pu se passer si, en lieu et place de la décision intuitive prise, son contraire avait été retenu. 

Ayant, il y a peu, apprécié le livre « Une bonne intention » de Solène BAKOWSKI, j’avais retenu « Avec elle » comme recto de mes lectures, je termine à présent « Sans elle », le verso de ce diptyque.

Je n’ai pu m’empêcher de découvrir l’histoire de Coline et de Jessica par le biais des différences… C’est un peu frustrant. A la fois on se sent dans un domaine connu mais, à chaque chapitre, on découvre une autre histoire, pas une version différente, une toute autre histoire !

S’étendant toujours depuis l’enfance jusqu’à la fin des années BAC, le lecteur suit Coline, sa maman et son père, chacun affrontant leurs dérives propres et indicibles pour quelqu’un qui n’a pas vécu cette symbiose totale qu’offre l’expérience de la gémellité et d’une disparition brutale non résolue.

Finalement, je me suis laissé prendre par les propos tenus par Amélie ANTOINE sur la reconstruction de soi-même, reconstruction parasitée par cette notion du devoir qui enserre, étouffe et pousse à un altruisme exacerbé. Coline se perd à devoir sauver sa mère, son père, le souvenir de Jessica. Sujet interpellant qui ouvre beaucoup de questions sans affirmer une réponse unique et péremptoire.  « Sans elle » est donc un livre qui fait réfléchir !

L’écriture de Amélie ANTOINE est agréable à suivre, limpide. En quelques mots, quelques phrases, elle campe la situation. Les personnages sont complexes mais leur présentation est claire.  

Comme Solène BAKOWSKI, côté pile, Amélie Antoine, côté face, nous conte une vie qui s’étend depuis la petite enfance des jumelles jusqu’à la majorité de l’une d’elle. Elle le fait, me semble-t-il, avec moins de tensions, Coline, dans « Sans elle », est plus entière, plus constante dans ses réactions et ses postures. Cela donne, peut-être, au récit un peu moins de rythme mais plus de profondeur.

En tenant compte du contexte d’écriture de ces deux romans, annoncé dès le départ par les auteures et admis, sans réserve, par le lecteur, je termine sur une agréable bonne impression. 

Citations:

 

A propos de l'auteur: [www.amelie-antoine.com]

Amélie Antoine est née en 1984, ce qui en fait encore d’elle, d’après son éditeur, une « jeune trentenaire ». Elle vit à Lille avec sa famille.

Après un récit autobiographique, Combien de temps, publié en 2011, elle se lance dans la fiction et publie en mars 2015 son premier roman Fidèle au poste. Ce texte connaît très vite un vif succès, et parvient à séduire plus de 25 000 lecteurs en autoédition, avant d’être repéré par les éditions Michel Lafon et de sortir en librairie en mars 2016, puis dans les pays anglophones en août 2016. Depuis, ce sont plus de 250 000 lecteurs qui ont été conquis par ce thriller psychologique ! Une adaptation au cinéma est en cours de réalisation.

Son deuxième roman, Au nom de quoi, sort en 2016. Par obligation éditoriale, il est dans un premier temps publié sous le pseudonyme de Dorian Meune. Ce texte revient, par le biais de la fiction, sur la soirée du 13 novembre 2015 au Bataclan.

Sorti en 2017 en librairie, son troisième roman, Quand on n’a que l’humour…, retrace la carrière d’un humoriste au sommet de la gloire, un homme brisé qui cherche à tout prix à renouer avec son fils duquel il s’est éloigné au fil des années.

En novembre 2017, c’est un projet atypique de deux romans noirs qu’elle publie avec Solène Bakowski : Avec elle / Sans elle.

Les références:

ISBN : 1549806963 
Éditeur : AUTO ÉDITION (09/11/2017)
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